19 juillet 2024

A l'affiche :

 


Les concerts 2024 à la collégiale Notre-Dame de Dole

 

"Les petits concerts du marché": 

le samedi à 11 h 30 – Durée : 30 min – Entrée libre

20 juillet: ANTONIO GARCIA (BERNE, CH)

Claude Bénigne Balbastre, Abraham van den Kerckhoven

27 juillet: GABRIEL WOLFER (PORRENTRUY, CH)

Johann Pachelbel, Johann Sebastian Bach

3 août: YOANN MOULIN (PARIS/TOURS)

Dietrich Buxtehude, Georg Boehm

10 août: JOSEPH RASSAM (AMILLY)

François Couperin, Antoine Forqueray, Jean-Philippe Rameau

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Dimanche 1er septembre à 17h30Michel Bourcier, organiste de la Cathédrale de Nantes

Bach, Foccroulle, Scheidemann, Messiaen, Racquet, Alain, Storace, Robin, Bach

(Entrée 15 €, tarif réduit 6 €) 

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Dimanche 8 septembre à 17h00, sur une proposition de Don Christophe Granville, curé des Paroisses de Dole, Pierre Pfister, titulaire de l’orgue Riepp, donnera un Concert de musique mariale à la Collégiale.

(Concert organisé par la Paroisse, durée 30 à 40 mn

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Vendredi 11 octobre à 20h30, à la Collégiale, Récital de clavecin et d’orgue par Jean-Luc Ho, qui jouera des œuvres de Louis Marchand (1669-1732).

(Libre participation, au profit de l’entretien de l’orgue)

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01 août 2023

« L’orgue révolutionnaire et impérial » 20 août 2023

 Eglise Notre-Dame d’Auxonne

Récital d’orgue - Frédéric Mayeur

La restauration de l’église de Saint-Jean-de-Losne se poursuit, et l’orgue est évidemment toujours sous protection. Notre programme de concerts continue donc à Auxonne.

L’orgue de l’église Notre-Dame d’Auxonne a été construit dans les ancien buffets par François Callinet en 1789-1790. Il a été reçu le 3 décembre 1790 par Bénigne Boillot facteur d’orgues à Dijon, (concurrent malheureux de Callinet pour la construction de cet orgue …)  et Jean Nicolas Morisset, organiste de la collégiale Notre-Dame de Beaune.

Le jeune Bonaparte était alors élève de l’école d’artillerie d’Auxonne (15 juin 1788- 14 juin 1791). En décembre 1790, il était en congé[1], mais il n’est pas impossible qu’à son retour, il ait assisté avec son régiment à une cérémonie au cours de laquelle l’organiste Pierre Terrier aurait fait entendre le nouvel instrument[2]

C’est quelques années plus tard que les hymnes révolutionnaires ont retenti dans l’église d’Auxonne transformée pour un temps en Temple de la Raison et de l’Etre Suprême :

Anniversaire de la révolution : Le 6 thermidor de l'an 3 (24 juillet 1795) à Auxonne

Le cortège étant entré au temple, l'orgue commencera par l'ouverture de la caravane

Il sera fait lecture de l'adresse de la section de Brutus

Symphonie concertante

Discours prononcé par un officier municipal

hymne civique exécuté par une citoyenne

lecture de proclamations

hymne Marseillaise

l'orgue touchera la bataille de Prague

Le réveil du peuple exécuté en grand choeur"[3].

En référence à la date de construction de l’orgue, et à la présence de Bonaparte à Auxonne à ce moment, le prochain concert s’intitule :

 « L’orgue révolutionnaire et impérial »

Le programme proposé par Frédéric Mayeur, titulaire du grand orgue de la cathédrale de Dijon, présente des musiques des organistes français de cette époque, de la fin de l’Ancien Régime à la Restauration : Michel Corrette, Nicolas Séjan, Claude Balbastre, François Benoist, Jean-Jacques Beauvarlet-Charpentier, Alexandre-Pierre-François Boëly, un répertoire à découvrir …


[1] Cf. Martine Speranza, « Bonaparte à Auxonne », Auxonne, 1988. Journal rédigé à l’occasion du bicentenaire de l’arrivée de Bonaparte à l’École d’Artillerie d’Auxonne.

[2] En 1791, le nouveau curé assermenté Antoine Duborgia a remplacé le curé Claude François Moutrille, en exercice depuis 1760, jusqu’à la suppression des offices catholiques en 1793

[3] Pierre Marie Guéritey, « François Callinet, de son premier à son dernier orgue… », Autour de François Callinet, Dijon, FOCO, 2000, p. 17.

17 juillet 2023

L’orgue de la Primatiale Saint-Jean à Lyon

Bien-sûr, cet orgue n’a rien à voir avec Charles-Joseph Riepp, ni même avec Joseph Rabiny qui a séjourné à Lyon de 1761 à 1765, où il a travaillé aux orgues des Bénédictines de Saint-Pierre et de l’hôpital de la Charité. Alors, les chanoines-comtes de Lyon n’admettaient pas l’orgue et il a fallu attendre 1841 pour qu’enfin un petit orgue soit installé à la Primatiale à l’initiative de Mgr de Bonald, après que Joseph Callinet ait déjà placé des instruments dans des paroisses du diocèse : à Villefranche-sur-Saône et à Lyon à l’église Saint-François.

Depuis la fin des années 1980, il a été question de remplacer l’orgue de la Primatiale, maintes fois transformé et à bout de souffle.

Le grand orgue de la Primatiale en 1990
(Inventaire des orgues de la Région Rhône-Alpes)

L’adaptation d’un nouvel orgue à l’acoustique très réverbérante de la Primatiale a posé, parmi les nombreuses questions soulevées, celle de l’emplacement d’un éventuel nouvel instrument.

Alors en charge de l’inventaire des orgues de la région Rhône-Alpes, nous avons suscité la réalisation d’une expérience d’écoute subjective. Cette expérience menée par Michèle Castellengo et son équipe du LAM a fait l’objet d’un contrat de la DRAC Rhône-Alpes. Un rapport a été remis en 1993 :

De Rocquigny E., Castellengo M., et coll., Etude de l’emplacement optimal d’un nouvel orgue à la Primatiale de St-Jean de Lyon ; Contrat d’étude du ministère de la Culture, DRAC Rhône-Alpes.

Des sources sonores représentatives d’un orgue « de cathédrale » développées spécialement étaient placées en 3 endroits de l’édifice, supposés pouvoir accueillir l’orgue. Un échantillon de personnes se déplaçant au sol en 6 points de l’édifice devaient noter la qualité de l’écoute[1].

Ensuite, après plusieurs années au cours desquelles des projets ont été élaborés par plusieurs manufactures, j'ai eu l'occasion de  produire une historique détaillée de l’instrument depuis son origine jusqu’à son installation en tribune au transept sud, à partir de ce que nous avions publié dans l’inventaire des orgues de Lyon quelques années auparavant [2] 

lire avec le lien ci-dessous :

INVENTAIRE DES ORGUES 1991

On pourra lire ci-dessous le texte de cette étude de 2007[3], qui n'était pas destinée à être publiée, mais dont le contenu a circulé suffisamment pour que plusieurs publications y puisent largement  dès l’année suivante …

cliquez sur le lien :

HISTOIRE DE L'ORGUE DE LA PRIMATIALE 2007

Le nouvel orgue de la Primatiale, réalisé par Pascal Quoirin, compose autant que faire se peut avec l’acoustique de l’édifice. Il réutilise une grande partie de l’ancienne tuyauterie et l’ancien buffet dont la façade arrière a été reconstituée[4].


[1]. Contrairement aux idées reçues, cette étude n’avait pas démontré que l’emplacement de l’orgue en tribune dans le transept sud était la plus défavorable.

[2]. Pierre-Marie et Michelle Guéritey, Les orgues de Lyon, Association régionale de diffusion et d'information musicales Rhône-Alpes, Seyssel, Ed. Comp'act, 1992, p.

[3]. Lire en particulier la page 2, eu égard à ce qui a été finalement réalisé en 2022. En 2007, l’idée d’une console électrique mobile semblait encore une obscénité pour certains …

[4]. Cf. inventaire national des orgues. La chamade ajoutée est-elle un hommage posthume à l’abbé Georges Beyron, grand amateur de ces jeux dès la publication des enregistrements d’orgues espagnols par Francis Chapelet au début des années 1960 ?


19 mars 2023

Concerts à l'orgue de Dole, saison 2023

 Concerts au grand orgue Riepp,

(Amis de l’orgue de Dole)

- Samedi 1er avril à 18h30 et dimanche 2 à 14h30 :

Pupitres en liberté (manifestation organisée par le conservatoire de Dole)

Guillaume Prieur : « Science et contrepoint ; la polyphonie française à l’aube du XVIe siècle »

Œuvres de Claude Le Jeune et Eustache du Caurroy

- Dimanche 2 avril 10h30 :  Messe dominicale en musique,

Pierre Pfister & l’ensemble Euterpe

- Mardi 11 avril 20h30 « Œuvres d’orgue de Bach » Audition offerte par Jean-Luc Ho

-  Vendredi 19 mai 20h30 : Concert Chant et orgue, Françoise Masset et Etienne Baillot 

Monteverdi, Charpentier, Purcell, Scheidt, Schein, Clérambault, Muffat.

Quatre “Petits” Concerts du Marché, les samedis à 11h30, durée 30mn

·        22 juillet             Anne-Marie Blondel : Bach

·        29 juillet             Martin Gester : Grigny, Haendel, Rameau

·        05 août               Matthieu Boutineau : Mozart

·        12 août               Pierre Pfister : Sweelinck, Bach 

- Dimanche 03 septembre, 17h30

Récital Benjamin Alard   Rameau

- Journées européennes du Patrimoine 16 et 17 septembre 2023 :

Présentations et visites de l’orgue, horaires selon disponibilité de la Basilique

09 février 2023

Faire l’histoire d’un orgue

 



Pour tous ceux qui auraient bien voulu venir le 13 février aux archives départementales de la Côte-d’Or pour écouter cet exposé, mais qui ont eu peur de la neige, de la grève etc…

Vous pouvez trouver le texte de l’exposé et le diaporama : 

Cliquez sur le lien ci-dessous
https://archives.cotedor.fr/v2/site/AD21/Apprendre/Atelier_du_chancelier_Rolin/Sources_et_methodes

faites dérouler cette page et sélectionner 

le document (diaporama) et/ou 

le texte de la conférence :

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Faire l'histoire d'un orgue (par Pierre-Marie Guéritey)

> télécharger le document
> télécharger le texte de la conférence

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21 janvier 2023

Pourquoi Cavaillé-Coll est-il venu construire un orgue à Poligny (Jura) ?

 On se le demande encore aujourd’hui… :

Photo P.M. Guéritey 2020
« En 1854, l'instrument de la collégiale Saint-Hippolyte de Poligny est jugé dans un état irréparable : le conseil de fabrique prend alors la décision de faire construire, dès que possible, un nouvel instrument d'après le système perfectionné actuellement en usage. Le 7 mars 1858, le conseil municipal vote une subvention de 8 000 francs au conseil de fabrique. Le 13 juillet, Aristide Cavaillé-Coll, sans avoir été sollicité pour cela, présente un devis pour la construction du nouvel orgue. Cela étant, comment ce dernier a-t-il été contacté ? La question reste ouverte lorsque l'on sait qu'il n'est jamais intervenu dans cette région ».
(Site des amis de l’orgue de Poligny : https://orguepoligny.weebly.com/poligny-saint-hippolyte.html)

 Ce bel instrument, a été restauré par Dominique Lalmand en 1990 et sa réputation n’est plus à faire;  il accueille chaque année plusieurs concerts.

Alors, il n’est pas inutile de chercher à savoir pourquoi Aristide Cavaillé-Coll au sommet de sa gloire est venu en personne à Poligny, d’abord pour présenter un devis, puis pour assister à la réception et au concert d’inauguration par Lefébure-Wely le 24 novembre 1859.

A qui donc Aristide Cavaillé-Coll pouvait-il envoyer à Poligny une lettre avec ce genre de blague :

"[...] Il serait à désirer dans l’intérêt de l’art et de la religion qu’il y ait beaucoup d’évêques comme Mgr Didiot (*) qui n’est pas un idiot [...]" 

(*) Mgr Didiot, évêque de Bayeux et Lisieux 1856-1866.

???

Lire la réponse en cliquant sur le lien ci-dessous

Cavaillé-Coll à Poligny