On ne savait pas grand-chose sur le frère cadet de Charles-Joseph Riepp, Ruppert ou Robert, né le 26 mars 1711 et venu avec lui en France. Il a vécu à l’ombre de son aîné, et jusqu’à maintenant la date même de sa mort restait imprécise. Les recherches que je mène pour la préparation des journées Riepp de Dijon et d’Ottobeuren m’ont permis de découvrir que Robert Riepp est mort sans héritier le 2 mai 1749, et que jusqu’à cette date, les deux frères ont travaillé ensemble : ils avaient constitué entre eux verbalement une société des « frères Riepp » dont ils partageaient à moitié les gains et les pertes.
La société s’est trouvée dissoute par le décès de Robert, et Charles-Joseph a indemnisé la veuve de son frère : Jeanne Claude Balliet, que Robert avait épousée à Besançon en avril 1746.
Ainsi de 1736 à 1749, pendant plus de douze ans, bien qu’on ne connaisse pas de marché important signé uniquement par Robert et que Charles Joseph apparaisse comme le chef de l’entreprise, les orgues de Riepp ont été construits par les frères Riepp, y compris bien sûr l’orgue de Saint Bénigne de Dijon. L’inscription sur le biseau du plus gros tuyau de la montre de cet orgue – aujourd’hui malheureusement perdue - l’attestait.
En janvier 1747, Louis XV a accordé des lettres de naturalité aux frères Riepp, comme Robert s’y était engagé auprès de sa belle famille. Ainsi, Charles Joseph a pu être reçu l’année suivante dans la corporation des maitres marchands de vins en gros et en détail de Dijon. L’arrivée de Louis Weber en 1748 lui a permis opportunément de faire face aux chantiers d’orgues à la mort de son frère et de développer parallèlement le commerce des vins… (P. M. Guéritey)
La société s’est trouvée dissoute par le décès de Robert, et Charles-Joseph a indemnisé la veuve de son frère : Jeanne Claude Balliet, que Robert avait épousée à Besançon en avril 1746.
Ainsi de 1736 à 1749, pendant plus de douze ans, bien qu’on ne connaisse pas de marché important signé uniquement par Robert et que Charles Joseph apparaisse comme le chef de l’entreprise, les orgues de Riepp ont été construits par les frères Riepp, y compris bien sûr l’orgue de Saint Bénigne de Dijon. L’inscription sur le biseau du plus gros tuyau de la montre de cet orgue – aujourd’hui malheureusement perdue - l’attestait.
En janvier 1747, Louis XV a accordé des lettres de naturalité aux frères Riepp, comme Robert s’y était engagé auprès de sa belle famille. Ainsi, Charles Joseph a pu être reçu l’année suivante dans la corporation des maitres marchands de vins en gros et en détail de Dijon. L’arrivée de Louis Weber en 1748 lui a permis opportunément de faire face aux chantiers d’orgues à la mort de son frère et de développer parallèlement le commerce des vins… (P. M. Guéritey)
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